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Malheureusement
à mon sens, mais mon devoir dhistorien est de le dire,
les éléments avancés par Chapuis et Jaquet
sont vraiment trop ténus, car aucun document, objet ou déclaration
dépoque etc... ne sont présentés, rien
ne cautionne concrètement la version des deux historiens
helvétiques.
Actuellement, avec lanalyse que jai réalisé
du document précité datant de 1778, dont je vais vous
présenter des extraits, on sait, avec des précisions
qui mapparaissent irréfutables, doù ce
dispositif à rotor est issu.
Cela ne veut absolument pas dire que Perrelet ne fit rien, mais
il est aujourdhui impossible de lui attribuer consciemment
ce dispositif à rotor, et il nous faut trouver
maintenant, sur quel genre de pièce il travailla...
En résumé, actuellement nous navons que ce document
de 1778, qui est le plus ancien texte descriptif dun dispositif
automatique, et la première chose quil nous apprend
est que lidée de réaliser des pièces
qui sarment par le mouvement de celui qui les porte
était déjà dans lair.
FONDAMENTAUX
Seuls quelques éléments fondamentaux sont présentés
maintenant :
Le texte décrit un mouvement à roue de rencontre
et à fusée. Jai répertorié à
ce jour seulement quatre automatiques à roue de rencontre
et à fusée réalisées comme celle déposée
par Sarton. Cette première remarque est dimportance
car, sur des centaines, voire quelques milliers de montres automatiques
à gousset connues, ce sont les quatre seules construites
ainsi.(photos A-B-C-D.)
En
septembre 2003 je peux en ajouter une cinquième qui se trouve
dans une collection privée (photo E nouvelle découverte)
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Les
4 mouvements automatiques
à rotor, à fusée et roue de rencontre,
répertoriés actuellement au monde.
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Mouvement
de la montre
Patek
Philippe Museum Genève Suisse
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Identique
à la précédente
Zilver and Klokkenmuseum
Schoonhoven Hollande
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Idem
mais signée Berthoud
Zilver and Klokkenmuseum
Schoonhoven Hollande
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Conception
identique,
terminaison différente
Musée Beyer Zurïch Suisse
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Toutes
les autres ont dautres échappements et pas de fusée.
Une parenthèse pour dire que mon ouvrage présente une
cinquième automatique à roue de rencontre, mais sans
fusée, signée Breguet à Paris. Cest une
pièce dexception par sa construction particulièrement
élaborée, faisant preuve de beaucoup dimagination,
et qui doit avoir sa place dans lhistoire de ce genre de montres.
Le second point qui nous indique avec précision que les quatre
pièces connues et celle du document de 1778 concordent à
100%: les fusées. Toutes identiques, dans le sens où
elles ont subies une transformation assurant un armage simultané
à la marche de la montre. Dans cette transformation, ajout
dun différentiel dans la fusée même, (photos
11 et10) le taillage des différents mobiles est nombré
identiquement, ce qui renforce encore la certitude de réalisations
de la même provenance. |
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La
fusée, ici celle de la Berthoud, mais toujours parfaitement
identique aux autres pièces, même dans les rapports
dengrenages.
Cest un élément fort de la comparaison
entre ces pièces connues, qui étaient attribuées
à Perrelet, et le document de lAcadémie
qui les décrit donc qui les porte au crédit
de Hubert Sarton.
Petite explication technique : sur la photo de la roue de
fusée, on voit la disposition dun rouage différentiel
qui a pour but de faire marcher la montre même durant
le remontage, ce qui nest pas le cas avec une fusée
normale. Ainsi lorsque larbre de centre tourne dans
le sens de la flèche 1, il arme la montre mais comme
il engrène avec le pignon 2 ,celui-ci tourne sur lui-même
dans le sens de la flèche 2, et il est satellisé
dans le sens de la flèche 2a. Par réaction sur
la denture intérieure, il fait tourner la roue de fusée
dans le sens de la flèche 3, qui elle même fait
marcher la montre par le rouage dont le premier pignon est
représenté en 4. |
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Un des inverseurs de la pièce signée Berthoud.
Ils sont tous identiques et cette construction se retrouve dans la
plupart des inverseurs modernes. |
Puis, en vrac, les inverseurs, leur disposition, la position de
la masse, son blocage dès que le ressort est armé
au maximum, la liaison inverseur avec rochet sur la fusée
par une roue ayant un pignon qui se trouve dans lintérieur
de la cage..(ci-dessous) Ce sont les termes même relevés
dans le rapport et cela se retrouve identiquement aux pièces
connues.
Quelques photographies avec légendes explicatives peuvent
compléter la démonstration de cette absolue similitude
des faits avancés.
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Croquis
réalisé par Léon Leroy en 1949 démontrant
la disposition des différents mobiles dans la cage
Cette description se retrouve pratiquement à la lettre
près dans le document de 1778, dans lanalyse
qui a été faite par les rapporteurs.
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